Ce qui suit était un exercice. Pour mes lecteurs réguliers: ceci est + porn qu'érotique. Retour à l'érotisme à la prochaine! ;) L’annonce en ligne disait « Pour celles et ceux qui n’ont pas froid aux yeux », rien de plus.
Lisa avait promis à ses parents qu’elle trouverait un travail en moins d’un mois à la capitale et le délai touchait à sa fin, alors elle prit rendez-vous pour un entretien le jour-même. Elle mit toutes les chances de son côté en enfilant une jupe crayon sobre qui recouvrait ses genoux. Une amie lui avait dit que les hommes appréciaient l’effort et que les femmes trouvaient cela chic. Elle croisa deux autres candidats avant de passer la porte. Deux personnes la recevaient, un homme et une femme. Elle avait plus de questions pour eux que l’inverse. La durée du contrat ? Les horaires ? La rémunération ? Et puis surtout, en quoi consistait ce travail énigmatique. La réponse la surprit et amena dans la foulée des tas d’autres questions. Après une heure d’entretien, elle repartit avec un contrat en poche. Les parents de Lisa n’auraient pas compris. Elle leur dit qu’elle avait dégotté un travail dans la finance et ils furent satisfaits de cette bonne nouvelle. Il s’agissait là d’un demi-mensonge. Elle allait effectivement travailler pour la finance, mais son domaine serait le service. Travailler en bourse est stressant. La boite qui l’embauchait l’avait bien compris, et recherchait des personnes capables d’aider ses employés à se défaire de cette tension permanente. Ils avaient remarqué que mettre des escortes à disposition pendant les voyages d’affaires avait un impact direct et positif sur la productivité de l’entreprise. Alors ils avaient décidé d’aller plus loin et d’en mettre à disposition sur leur lieu de travail. Lisa n’avait jamais fait ça et ne l’avait même jamais envisagé, mais lorsqu’on lui dit que par contrat elle devrait garder les yeux bandés pour les séances, elle sentit une chaleur familière entre ses cuisses. Avec un bandeau sur les yeux elle aurait une forme d’anonymat. Elle serait un corps, apprécié, utilisé, une poupée magique qui aide son prochain. Elle serait payée à s’imaginer coucher avec n’importe qui, et cela tombait bien, car son appétit sexuel était grand. Elle avait d’ailleurs caché cette facette de sa personnalité pendant l’entretien pour négocier son salaire à la hausse. Ils étaient tombés dans le panneau de cette jeune fille fraichement arrivée de sa campagne profonde qui semblait un peu naïve. Elle s’était bien gardée de leur dire qu’elle se laissait aisément pénétrer par des hommes entreprenants en boite de nuit. Elle était repartie avec une enveloppe de billets, avec lesquels on lui avait demandé de s’acheter de la lingerie fine. Lisa se pomponna de fond en comble. Ne sachant pas encore comment la journée se déroulerait, elle se rendit pour son premier jour de travail avec plusieurs tenues. On lui avait dit qu’il y aurait sur place une salle de bain personnelle et une pièce de loisirs où elle pourrait attendre entre deux séances. Une femme l’accueillit, lui montra où tout se trouvait. Elle lui dit que lorsqu’elle verrait la lumière rouge s’allumer dans la pièce, elle aurait cinq minutes pour se mettre en place. Une lumière bleue indiquerait à l’employé qu’il ne lui restait que cinq minutes pour en finir. Chaque rendez-vous durait quinze minutes, ce que la direction accordait de temps de pause. Libre aux employés d’en profiter ou non. Dans le couloir se trouvaient une dizaine d’appartements comme le sien. D’autres hommes et femmes arrivèrent en même temps qu’elle pour commencer leur journée. Elle prit alors conscience de la taille de la compagnie à laquelle elle faisait à présent partie. — Je ne mettrai que deux rendez-vous pour votre premier jour, dit la femme, histoire de vous mettre doucement dans le bain. Si, à tout moment, vous avez un souci, voici le bouton sur lequel appuyer. Elle montra le bouton en question, très visible à ceux qui entrent dans la pièce, comme pour leur rappeler qu’il y a des limites à ne pas dépasser. — Lorsque vous enclenchez ce bouton, la porte s’ouvre automatiquement et nous envoyons deux gars bien musclés. Tout ceci rassura Lisa, alors qu’elle-même ne s’était pas posé la question de sa sécurité. Une fois seule, Lisa fit le tour de la pièce principale. Pas une seule fenêtre, juste une lumière tamisée. Pas un seul meuble mais des formes cubiques recouvertes d’une couche de velours, de différentes hauteurs, largeurs, sortaient du sol. Si le choix des couleurs n’avait pas été si foncé, on pourrait se trouver dans une salle de jeu pour enfants. En fond sonore, une musique d’ambiance lounge, jazzy à peine perceptible. Elle s’imagina attendre le premier employé, à genoux sur ce plot au milieu de la pièce et l’excitation monta toute seule. Des phrases salaces emplirent sa tête. Elle eut envie d’un patient tout de suite. Ses dessous étaient déjà trempés rien qu’à l’idée qu’un homme, que n’importe quel homme, puisse se servir de son corps comme d’un outil de plaisir au lieu d’aller se palucher comme un voleur aux toilettes. Elle alla se rafraichir dans la salle de bain, s’enfilant quelques doigts au passage pour calmer ses nerfs. L’orgasme qu’elle se donna fit redescendre ses humeurs et sa mission prit tout son sens. Elle les aidera tous à continuer leur journée dans la sérénité. Elle était une sainte, au fond. Son corps le réceptacle de tout ce stress accumulé. Ils ne penseraient plus, pour un bref instant, qu’à la douce sensation de sa chair autour de la leur. Elle s’était presque assoupie sur la chaise longue de sa salle de repos quand la lumière rouge s’alluma. Elle recouvrit sa lingerie noire d’un peignoir de satin rouge pour rejoindre la salle, puis elle monta sur le plot central et se banda les yeux avec le foulard prévu à cet effet. Les cinq minutes parurent bien longues. Privée de la vue, elle n’avait plus pour repères que les bruits alentours, les portes que l’on ouvre et que l’on ferme, les pas dans le couloir, les talons, les conversations lointaines, cette petite musique et maintenant sa propre respiration qui allait de plus en plus vite. Et enfin, la porte s’ouvrit et se referma automatiquement. Elle prit une discrète inspiration. — Vous êtes la petite nouvelle, hein ? À sa voix, elle l’imagina plus âgé. Puis elle l’entendit respirer fort. Peut-être aussi avait-il un peu de poids. — C’est mon premier jour, oui. — Très jolie… Hmm… Très jolie. Je ne manquerai pas de les féliciter sur leur choix. Sans même le savoir, elle se trouvait en face de l’un des big boss. Il aimait « faire les honneurs » le premier aux nouvelles recrues du service. Il avait effectivement un peu d’embonpoint, le cheveu grisonnant, et un sérieux penchant pour les femmes. Elle entendait l’excitation grandissante dans la respiration de l’employé. Il passa la main dans les longs cheveux de Lisa. — Souhaitez-vous que je me relève ? dit-elle. — Non, là, tu es à parfaite hauteur. — Je suis heureuse de pouvoir vous aidez. Vous devez avoir un travail difficile et stressant. — Ouvre la bouche. Elle entendait dans sa voix, dans son souffle, son impatience. Elle s’imagina ce qu’il voyait devant lui et voulu lui offrir plus. Elle retira son peignoir avant d’ouvrir les lèvres. Ses dessous et ses porte-jarretelles maintenant sous ses yeux, l’homme eut un soupir. — C’est très beau tout ça… Décroche-moi ce truc ! Elle dégrafa son soutien-gorge et le fit tomber à terre. Emporté par son désir, il vint fourrer sa tête entre les seins de Lisa. Il les pétrit, les lécha à pleine langue. Pour elle, la sensation était bien différente que lorsque l’on choisit son partenaire, mais elle était loin d’être déplaisante. Il lui mordillait les tétons, haletant, perdant son souffle dans sa chair. — Quelle douce petite putain. Je vais te la mettre bien profond. Il se releva. Elle entendit l’ouverture d’une fermeture éclair et sentit la seconde qui suivit la verge tendue de l’homme entre ses seins. De ses mains, ils les rapprochaient pour mieux se branler entre eux. — Ouvre ta jolie bouche. Lisa ouvrit bien grand, penchant sa tête vers sa poitrine. Il prit son visage entre ses mains et s’assura que sa queue se perde au fond de la bouche de la jeune femme. — Oh que tu es docile… Ses vices faisaient chevroter sa voix. On aurait dit qu’il était déjà à bout. Lisa resserrait ses lèvres autour de sa queue, en visualisant mentalement la scène, se trouvant bien cochonne. À sa plus grande surprise elle prenait du plaisir avec ce rustre. Il respirait fort, elle sut qu’il était déjà sur le point d’en finir. Il s’arrêta net et dit après une grande inspiration de venir se mettre sur ses genoux. Il l’aida à descendre du plot, puis s’assit sur celui-ci. — Tourne-moi le dos, viens t’assoir sur ma queue. Oh oui, viens petite putain. Elle s’amusait du ton qu’il utilisait. Elle se disait que si ça se trouve, cet homme-là était un petit gars de la compta qui n’avait d’habitude l’ascendant sur personne. Se prêter au jeu pour le satisfaire et remettre la balance en place l’excitait. Elle se surprenait même à dégouliner de plaisir dans ses dessous. Elle tira son string sur le côté et vint s’empaler à l’envers sur lui. Sa queue s’enfonça sans peine jusqu’aux bourses. — Quelle douce petite salope, souffla-t-il. Il lui mordillait le cou, l’embrassait, la mordait comme s’il avait perdu la raison. Elle ne sut pas s’il fallait parler à l’employé. Elle aurait voulu lui dire combien ses mauvaises manières l’excitaient. — Tu te rends compte de ce que tu fais ? S’offrir à des hommes que tu ne vois même pas ! T’aimes ça te faire baiser par des inconnus ? Tu l’aimes ma grosse queue, hein ? Elle n’était pas si grosse, mais elle s’en foutait tant qu’il avait la confiance qui allait avec. Elle aimait faire plaisir et ne pouvait répondre autrement qu’en disant la vérité, son corps la trahissant de toute façon. — Oui… Elle me fait du bien. — Penche-toi, que je vois mieux. Elle se pencha en avant, remuant tant bien que mal sur lui. Mais il prit les commandes et, deux mains empoignant ses hanches, la fit aller et venir sur lui à toute vitesse. — Ta petite chatte est bien mouillée pour quelqu’un qui ne sait même pas qui je suis ! Il continuait de plus belle. — C’est qui le patron ? — Vous, monsieur. — Mais oui, c’est moi ! Ta petite chatte est à moi. — Elle est toute à vous. Utilisez-moi. — Tu vas me pomper toute ma sève si tu continues à être aussi docile…Ah… Elle n’était qu’une petite chose dont l’homme se servait pour se faire du bien. Son corps allait le décharger de tout ce terrible stress accumulé… Et ça ne manqua pas lorsqu’elle le supplia de venir en elle. — Oh… Raaaah ! Prends ça ! Il se vidait de tout son vice. Elle se mit à remuer les hanches pour le finir comme il faut, qu’il se souvienne d’elle et qu’il parle de ses bons services à la direction. — Comme ça, monsieur ? Vous aimez ? Il répondait par des râles, la tête en arrière. Quand elle sentit qu’il était repu, elle s’arrêta. À bout de souffle, il la gratifia d’une petite tape sur les fesses pour lui faire comprendre qu’il en avait fini et qu’elle pouvait se relever. Il remonta son caleçon, s’essuyant les doigts dessus, puis son pantalon, en admirant la nouvelle recrue, l’œil grivois. — Tu vas leur faire tourner la tête à tous, je le sens ! — Merci monsieur. Il passa sa main sur la joue de Lisa. — Fourrer ta petite chatte m’a fait le plus grand bien. Je recommanderai ton service. — Merci monsieur, merci beaucoup. Il plaqua sa main contre le sexe de Lisa et introduisit son index. — Tu sens comme tu m’as fait plaisir ? Il fouillait son corps et elle qui n’avait pas jouis apprécia la sensation et se mit à gémir. — T’aimerais bien ça, que je te fasse du bien, hein ? Elle ne répondit pas, perdu dans son plaisir. — Ce sera pour les suivants. Je sais déjà qui vient, tu aimeras ça. Il s’en alla, la laissant seule avec des envies furieuses de se toucher et d’en finir, mais elle décida de patienter après les commentaires prometteurs de ce premier patient. Elle alla faire peau neuve dans la salle de bain. Ce n’était pas si mal, cette première expérience. Certes, il l’avait un peu malmenée mais cela avait titillé ses perversions. La lumière rouge se ralluma alors qu’elle sortait de la douche. Elle se parfuma vite, attacha ses cheveux en queue de cheval, rajouta du rouge à ses lèvres, enfila son peignoir et banda ses yeux une fois assise sur le plot. La porte s’ouvrit. Elle crut d’abord à une fin de réunion, des voix, plus proches de son âge, s’entrecoupaient. Mais elle comprit vite qu’il n’en était rien. Plusieurs personnes entraient dans la pièce. On ne lui avait pas dit qu’il pourrait y avoir plusieurs hommes pendant la même séance. Elle n’osa rien dire. Elle resta muette, alors qu’elle entendait les commentaires flatteurs de ces jeunes hommes. Elle les imagina tous à son goût, n’ayant que leur voix comme référence. L’un d’eux l’intéressait d’emblée. Il était en retrait, n’intervenait que très peu mais posément. C’est lui qui l’interpela en premier : — Comment vous appelez-vous ? — Lisa. — Lisa, est-ce que cela vous dérange si mes deux collègues se joignent à moi ? Elle ne savait pas si le règlement l’accordait ou non, mais elle était déjà bien trop contente à l’idée d’être la convoitise de plusieurs hommes pour refuser quoi que ce soit. — Non, cela ne me dérange pas. — Bien. Lève-toi. Elle se leva. Tremblante d’excitation. Elle sentit que l’on défaisait le nœud de son peignoir, qui s’entrouvrit alors pour révéler sa peau nue. Les commentaires de satisfaction fusèrent. Et puis, délicatement, l’homme passa sa main dessous, touchant son sein du bout des doigts, remonta vers l’épaule et fit passer le peignoir derrière celle-ci. Elle ne bougea pas, mais son désir montait rapidement et sa respiration accéléra d'un coup. Il fit de même avec l’autre épaule, ce qui finit de la déshabiller complètement. Il la laissa un instant comme cela, la contemplant comme on le ferait une statue, ses collègues félicitant sa peau, ses courbes, sa bouche. Elle entendit les bruits de ceinture, de fermeture éclair. Elle sut alors qu’ils se mettaient tous à l’aise. L’homme en face d’elle restait silencieux. Elle ne pouvait pas voir qu’il la dévorait des yeux, que le désir prenait forme dans son boxer. Elle se demandait ce qu’ils attendaient tous, elle aurait voulu qu’ils lui sautent dessus. L’homme prit la main de Lisa et la plongea sous l’élastique. Touchant cette ferme promesse de plaisir, elle entrouvrit les lèvres et laissa sa surprise s’échapper. — Mange-moi, dit-il. Elle n’eut pas besoin qu’il lui demande encore, elle l’aurait fait d’emblée dans un autre contexte. Elle s’agenouilla devant lui, fit glisser le boxer, prit la verge tendue dans sa main et vint prendre ses testicules à pleine bouche. Les collègues, qui avaient déjà leur main sur leur membre, accélérèrent la cadence. L’un deux vint se placer derrière elle, lui prit les seins, lécha son dos alors que la tête de Lisa allait et venait maintenant sur la verge de l’homme. Elle adora cette sensation de se faire tripoter par un autre que celui qu’elle dévorait. Elle sentit son plaisir baptiser son entrecuisse. Une autre main la toucha à présent, à cet endroit-même, et elle comprit que le troisième s’était rapproché. — Elle coule sur mes doigts, dit-il avec entrain. Il avait encore pris plus de place sur sa langue, sa mâchoire était ouverte au maximum pour l’accueillir. Elle aurait déjà voulu sentir son corps au fond de son ventre. On lui mettait maintenant trois doigts et elle ondulait sur cette main dans la même cadence que sur son repas. L’homme attrapa sa queue de cheval et l’aida dans son mouvement, lui demandant par geste de s’attarder un peu lorsqu’il buttait au fond de sa gorge. — J’ai trop envie de la prendre, dit celui dans son dos en agrippant ses hanches. — Patience, dit l’homme. Je veux profiter de cette bouche encore un petit peu. Celui qui décidait de tout avait toute son attention. Il y avait quelque chose dans cette voix, de l’autorité, du calme, de la maitrise de soi, qui faisait monter son désir avec un rien. Elle sentit un objet froid dans son corps brûlant. On lui introduisait quelque chose à la place des doigts. À la facilité avec laquelle ça entrait, elle pensa à du verre. Une petite bouteille ? Et puis, elle sentit un liquide froid couler en elle. Quoi que l’objet fut, ce liquide était comme une promesse qui coulait maintenant le long de ses jambes. Il continuait de faire aller et venir l’objet en elle, lentement, consciencieusement, tandis que le deuxième lui fouillait le bas du dos et que le premier, hmm, le premier perlait au fond de sa bouche. — Putain ! dit-il comme un regret. Il se retira et avec lui toute la tension dans sa mâchoire disparut. Il lui prit la main, l’aida à se relever et l’emmena plus loin dans la pièce. Il s’allongea et la tira vers lui pour qu’elle l’enjambe. Elle n’attendit pas qu’il lui donne l’autorisation, elle s’emboita sur lui car l’envie était trop forte. Le sentir enfin remplir sa chair lui arracha un gémissement. Elle l’entendit rire discrètement, s’amusant de son excitation, de son manque de professionnalisme sans doute, et qu’il en fasse fi l’excita encore plus. Il plaqua ses mains sur ses seins et les empoigna fermement avant de la tirer à lui pour qu’il en lèche les bouts. Puis il attrapa ses fesses et la fit aller et venir sur lui. Les deux autres regardaient l’action, au garde à vous, attendant eux-mêmes les ordres de leur chef. Et si elle venait maintenant ? Elle sentait la chaleur sur ses joues, cette sensation au creux de son ventre qui montait déjà à chaque pénétration. Il la préparait à la suite, du bout d’un majeur expérimenté, s’enfonçant de plus en plus profondément dans son petit trou. — Aidan ! dit-il en lui faisant signe de se rapprocher. Aidan prit les hanches de Lisa, ce qui stoppa leurs mouvements. Il se plaça derrière elle, poussa son corps en elle, mais finit dans le même trou que l’homme sous elle. Deux queues pour le prix d’une. Il ne se retira même pas tout de suite, il donna quelques coups de rein à cet endroit. L’idée même que ces deux hommes se touchent dans son corps la poussait presque vers la fin. Ils frottent l’un contre l’autre, se dit-elle, en moi… Elle trouva ça si pervers qu’elle remua elle-même sur eux et leur extirpa des râles à chacun. Le troisième, qui ne voulut pas être en reste, vint s’introduire entre les lèvres de Lisa. Mais le plaisir qu’elle ressentait plus bas lui prenait tout son esprit. Aidan se retira et pointa l’autre entrée, y plongeant tout son membre. Il la félicita de rentrer si facilement. Donner du plaisir à un homme était déjà bien assez mais deux en même temps était le summum de ses fantasmes. Elle aurait voulu que le temps se fige, que cette sensation de se sentir pleine – prise comme une vulgaire petite poupée entre deux hommes – ne s’arrête jamais. Aidan se pencha sur elle complètement et tous les trois restèrent immobiles un instant. Les mouvements reprirent, mais ce n’était ni l’homme, ni Aidan qui les faisaient tous bouger. Elle n’avait pas besoin de retirer le bandeau pour comprendre ce qui se passait. Elle ressentait toutes les secousses. C’était le troisième, qui s’était mis derrière Aidan qui donnait des coups de reins à tous. Ces trois compères, ces trois collègues de travail certainement très rangés le reste du temps, considéraient qu’un trou n’était qu’un trou et qu’il était inutile de faire des histoires. Leurs gémissements bestiaux étaient de trop. Elle se sentit partir. L’homme, sous elle, l’avait bien compris, et l’encourageait. — Faites-vous du bien, ma jolie. Il introduisit son pouce entre ses lèvres et sucer son doigt la fit partir. Elle n’eut même pas à bouger, les secousses la faisaient frotter contre lui délicieusement et l’image, si perverse dans sa tête, lui ôta des cris. Quand elle eut fini, encore sur son nuage, l’homme demanda aux deux autres de s’arrêter. Lisa, exténuée par ce plaisir violent et ne sachant pas ce que l’on attendait d’elle à présent, resta couchée au sol. Elle entendait néanmoins, leurs mains aller et venir sur leurs membres visqueux. Elle offrit alors son corps, se plaçant sur le dos, ouvrant grand la bouche, et elle fut rapidement remerciée par de longs râles et des jets de sperme chauds sur le visage et sur les seins. Une fois la pluie terminée, l’homme se pencha vers elle et lui murmura : — Il me tarde de revenir vous visiter seul, en ce moment je suis très, très stressé. La lumière bleue se mettaient à clignoter, signe qu’ils devaient maintenant sortir de la pièce le plus tôt possible. Ils la quittèrent après des remerciements et un aurevoir courtois, se penchant vers elle, chacun lui faisant un baisemain. Lorsqu’elle fut enfin seule, elle retira le bandeau et mélangea leurs plaisirs du bout des doigts sur sa poitrine et dans son cou, comme une récompense pour un travail bien fait. Elle avait hâte, elle aussi, de se retrouver à nouveau avec cet homme si mystérieux. © Tous droits réservés - Charlie M.P. - 11/29/2021 |