Tu n’as jamais croisé Martin Payne. On t’a dit qu'il était important mais toi ce qui t’importe c’est de faire ta journée et de retrouver tes potes le soir venu pour une session de musique. C’est un client comme les autres. Son portefeuille fait tourner la machine qui te paye. C’est un numéro. Le numéro 808 pour être précise. Il a pour habitude de laisser sa tasse de café à côté du lavabo, de poser ses cravates sur le dos de la chaise de bureau, de mettre tous les oreillers sur le rebord de la fenêtre car il dort sans, de débrancher le réveil de la chambre pour ne pas être embêté par les chiffres lumineux, de laisser les savons fournis avec la chambre intacts, de suspendre sa trousse de toilette à la poignée de l’armoire à pharmacie, de jeter ses préservatifs usagés dans la corbeille. T’en as vu de tellement pires, de tellement sales, que de t’occuper de sa chambre est une partie de plaisir.
Ce jour-là, tu ne t’attends pas à le voir. À chacun de ses passages à l’hôtel, il n’est qu’un fantôme, une odeur de parfum masculin. Son nom n’a pas besoin d’être indiqué sur tes fiches, tu sais très bien lorsqu’il est dans les parages. Il ne passe pas par ici pour le loisir mais pour les conférences qui se tiennent de temps en temps dans la salle du bas. Tu t’apprêtais à entrer mais il a crié « une minute » lorsque tu as frappé à la porte et que tu t’es annoncée comme ton règlement l’indique. Tu restes sage, un peu impatiente de voir enfin à quoi il peut bien ressembler. La fameuse minute est longue, au point que tu te demandes si ce n’est pas mieux que tu t’en ailles faire une autre chambre en attendant. Mais il finit par ouvrir la porte, dans la robe de chambre de l'hôtel. Tes yeux font un aller-retour rapide sur toute sa personne. Ça t’aurait arrangé qu’il soit moche, ça t’aurait évité de te sentir pouilleuse dans ton uniforme. Ses cheveux ébouriffés et humides indiquent que tu l’as dérangé en pleine toilette mais sa façon nonchalante d’attraper la porte te fait dire qu’il s’en moque. Tu t’efforces de ne pas laisser tes yeux se balader plus bas que son menton mais il faut bien avouer que cette robe de chambre ne t’a jamais parue aussi sexy. — Entrez, dit-il en ouvrant grand la porte. Tu n’aimes vraiment pas faire le ménage quand le client est là. — Je vois que je vous dérange, je peux repasser dans un petit moment, j’ai encore cinq chambres à faire. — C’est vous qui voyez, mais je vais travailler ici toute la journée. Ça te laisse peu de choix. Mais tu peux encore t’en échapper s’il n’a pas besoin de tes services. — Je repasse un peu plus tard une fois que vous serez habillé. Enfin, si vous voulez que je fasse votre chambre. — Laissez-moi deux petites minutes, le temps d’enfiler quelque chose. Il ne referme pas la porte, il la laisse grande ouverte et tu peux l’entendre s’habiller dans la salle de bain. Il en ressort en un rien de temps, vêtu d’un jogging et d’un pull lâche mais même ça, il arriverait à te le vendre. — Je vous en prie, dit-il pour te faire entrer. Il disparait dans le salon, te laissant dans le sillage de son parfum. Tu t’engouffres dans la salle de bain et procède à ta check-list. Les appareils électriques fonctionnent, les savons, pas touchés, sol, baignoire, tout est niquel. Tu passes un petit coup d’éponges dans le lavabo, autour et un petit coup sur le miroir. Tu prends le… — Quel est votre restaurant préféré dans le coin? demande-t-il depuis le salon. Tu sors la tête de la salle de bain pour vérifier qu’il n’est pas en train de parler à quelqu’un au téléphone. Il est assis à son bureau. — La Brasserie du Monde, sur la place, est pas mal. Il tourne la tête vers toi et ses yeux se posent sur l’éponge dans ta main. Il se lève, met les mains dans ses poches et s’approche. — A quelle heure finissez-vous ? Il t’invite ? Là, comme ça ? Aussi facilement ? Le culot. Il s’arrête juste avant de rentrer dans ton espace personnel. — Pardon mais… Vous m’invitez au restaurant ? Il fait oui de la tête, un sourire à peine caché aux lèvres. Tu lui mens. — Désolée, vous pensez bien que mon règlement me l'interdit... Et puis je dois voir des amis de toute façon. — Très bien, dit-il en repartant s’assoir à son bureau. Si vous changez d’avis, vous savez où me trouver. Le silence se fait, puis il se remet à taper sur son ordinateur. Tu jettes un œil discret sur ses mains, sa nuque en passant. Tu dois faire son lit alors que tu n’es qu’à quelques mètres derrière lui. La porte d’entrée est toujours grande ouverte. Tu vois passer Nadine, ta collègue, elle jette un regard pour voir si tout va bien, tu lui fais signe que oui. Elle aperçoit Martin Payne et joue de ses sourcils pour me dire qu’elle le trouve pas mal, elle aussi. — Souhaitez-vous que je mette les oreillers dans l’armoire ? dis-tu. Il répond « Oui, merci. » à ton reflet dans le miroir qui lui fait face. Toi qui n’aimes pas être épiée quand tu travailles, ce miroir n'est pas placé idéalement. Sauf aujourd’hui. Aujourd’hui tu en joues. Tu n’es pas sûre qu’il t’observe mais tu aimes penser que c'est le cas. Tu rentres ton ventre quand tu te penches pour passer le drap sous le matelas. Tu prends bien ton temps pour faire les choses, comme pour l’hypnotiser. Tu aimes la possibilité de son regard sur toi. Tu regretterais presque la porte ouverte à présent. — Vous préféreriez que je passe à quelle heure demain matin ? Il se retourne cette fois-ci alors que tu passes juste derrière lui. Sa tête se retrouve juste en dessous de tes seins. Il lève les yeux jusqu’aux tiens. — Vous ne travaillez pas l’après-midi ? — Non. Mais il y a une autre équipe qui peut passer l’après-midi si vous voulez. — Non, ça ira. Peu importe. Son regard t’intimide. Il est franc, droit, perçant. Toi-même tu t’imaginerais bien passer l’après-midi ici, une fois ton service fini. Alors qu’il te regarde en silence, ton corps fourmille d’envies. Tu fantasmes un instant qu’il te demande de rester. Tu n’as jamais échangé de baiser enflammé avec un client, mais avec lui, tu ne dirais pas non. Tu te souviens des préservatifs dans la corbeille de la salle de bain. Alors que tu ne le connaissais pas, tu te foutais de savoir qu’il était très actif lors de ses passages, ça t’amusait, tu te disais qu’au moins certains prenaient du bon temps dans cet hôtel. Mais maintenant qu’il est en face de toi, qu’il pourrait te toucher s’il étendait le bras, des images te viennent. Vient-il accompagné ou viennent-elles le rejoindre ? Est-il doux ou sauvage ? Gémit-il ? Se sert-il de ses mains pour les faire venir ? — Vous vouliez me demander quelque chose ? dit-il un sourire aux lèvres. Combien de temps es-tu restée à le regarder avec les yeux qui sentent l'envie? — Non, non, j’en ai fini. Je repasse demain. Tu tournes les talons et avant de passer la porte il te lance : — Mon invitation pour le déjeuner tient toujours. Les cinq autres chambres te prennent un temps fou. Les gens sont sales. Tu regardes ta montre régulièrement mais tu finis quand même à 13h50. S’il t’attendait pour déjeuner, c’est raté. Y serais-tu allée de toute façon ? Sa voix et ses yeux te hantent depuis que tu es sortie de sa chambre. Alors que tu te changes dans les vestiaires, t’imagines revenir frapper à sa porte tard le soir lorsqu’aucun manager n’est dans les parages. T’aimerais qu’il ouvre, qu’il te fasse entrer sans un mot, avant de t’embrasser, de te plaquer contre le mur et de s’infiltrer dans ton corps sauvagement. Tes joues se réchauffent rien que d’y penser. — 808 est vraiment pas mal, hein ? te lance Nadine alors qu’elle arrive pour se changer. — Ça fait un moment que je me demandais à quoi il ressemblait. — Tu ne l’avais jamais vu ? Il passe ici tellement souvent pourtant… Elle se rapproche et chuchote : — C’est un super coup, tu devrais l’essayer. T’ouvres grand les yeux. Elle voit ton étonnement et continue : — Oh bah oui quoi ! Pas de mal à se faire du bien. Tu dis rien à Gonzales! T’as tellement de questions à lui poser d’un seul coup… — C’était quand ? — Les deux dernières fois qu’il est passé, sa chambre était sur mon planning. Elle tire la langue, espiègle. — T'es la seule ou tu crois qu’il se fait toutes les femmes de chambres ? — J’en sais rien, mais il essaye sans doute ! Ça te mine. Il ne t’invitait que parce qu’il avait une idée derrière la tête, pas parce que tu étais spéciale. Alors que Nadine défait ses longs cheveux blonds pour les brosser, t’en profite pour en savoir plus. — Qu’est-ce qu’il fait d’extraordinaire exactement pour que tu dises que c’est un bon coup ? Elle pose la brosse sur le banc. — Ce n’est pas qu’il fasse des choses extraordinaires… C’est juste que son trip à lui c’est de te regarder jouir. Alors forcément... Tu penses à lui toute l’après-midi alors que tu fais tes courses. Tu n’es pas du style à coucher pour coucher, mais pourquoi ne pas faire une petite entorse à la vie pépère que tu mènes depuis ta rupture ? Nadine a trop attisé ta curiosité pour ne pas sérieusement y penser. Tu n’en dors pas de la nuit. Tu t’es touchée deux fois en pensant à lui, pensant que ça te calmerait et que le sommeil viendrait mais tes yeux sont restés grand ouverts. T’as essayé tous tes dessous coquins. Tu t’es demandé s’il était mieux d’y aller franco en porte-jarretelles ou avec des dessous sages comme si de rien… T’as coupé la poire en deux en optant pour des dessous simple mais rouges. Tu te fais rire toute seule. Vraiment ? Tu vas vraiment y aller ? Le réveil sonne. Allez, le pire qu’il puisse arriver c’est que rien ne se passe. Tu te rases sous la douche. T’enduis ton corps de crème à l’amande qui rend ta peau toute douce. Tu mets deux gouttes de parfum derrière tes oreilles et sur tes poignets. T’enfiles ta lingerie et admire ton reflet dans le miroir plein de buée de la salle de bain. Prête, à tout. Nadine et deux autres collègues arrivent en même temps que toi dans le vestiaire. Elles vont voir ce qu’il y a en dessous de tes fringues et tu ne te sens pas de leur expliquer ce que tu as en tête, même si elles ont peut-être elles aussi eu affaire au client de la 808. Tu ouvres l’armoire pour prendre un uniforme. Tu as le choix entre une blouse ou un ensemble chemise et pantalon. Tu prends une blouse, ce que tu fais rarement mais c’est quand même plus sexy… Et plus pratique si… Tu pars te changer dans les toilettes. Tu laisses deux boutons ouverts. Si la manager passait par là elle te ferait une scène mais tu caches ce décolleté derrière une pile de draps. Tu la croises d’ailleurs avant de prendre l’ascenseur et elle ne remarque rien, elle s’étonne juste de te voir commencer ton shift par le 8e étage. Tu la rassures en lui disant que tu y vas à la demande d’un client qui ne veut pas être dérangé après 10h. Elle ne moufte pas, au contraire, elle est ravie que tu prennes des initiatives pour rendre le client heureux. À la bonne heure. Tu approches ton chariot de la 808 au ralenti, comme si tu avais peur de le réveiller alors que tu t’apprête à le faire de toute façon. Tu jettes un coup d'oeil sur ton décolleté, tu t’assures que ton chignon tient bien en place et frappe à la porte. Ton cœur se met à battre à toute allure. Rien, pas un bruit. Tu frappes à nouveau « Femme de chambre ! » dis-tu d’une voix peu assurée. Tu vérifies ta montre. La conférence a commencé il y a une heure. Il s’y trouve sans doute. Déçue, tu passes ta carte dans la serrure et ouvre grand la porte. Tu vas droit vers les rideaux, les tire au maximum puis ouvre la fenêtre pour aérer. Il semblerait qu’il ait eu une nuit aussi agitée que la tienne, les draps ne sont même plus retenus dans les angles. Tu vas vérifier dans la corbeille de la salle de bain s’il a eu de la visite. Mais il n’y a rien à part des mouchoirs et ça te fait sourire. Tu jettes un œil sur ton reflet dans le miroir. Tout ça pour ça… Tu te retournes pour chercher ton matériel dans le hall et tu manques juste de lui rentrer dedans. Sa chemise est à quelques centimètres de tes yeux, tes mains gantées presque posées contre son torse. Tu relèves la tête. Il te regarde, amusé. Il a noté ton décolleté, il a vu le rouge. Il est encore plus séduisant en costume-cravate. Ton cœur repart de plus belle. Il voit le désir dans ta façon de le regarder. Il fait un pas lent en arrière sans même te quitter des yeux et ferme la porte dans son dos. « Ça vous dérange, si je ferme ? » dit-il pour s’assurer après coup que tu ne vas pas te mettre à crier. Tu réponds non de la tête, tu ne sais pas trop comment procéder, ou si tu te fais des films… Il tire sur le bout de tes gants et les fait tomber à terre. Et puis, dans un silence fracassant, il approche la main de ton encolure et passe les doigts tout doucement à l'intérieur. Tu n’arrives plus à contrôler ta respiration. L’effleurement de sa peau contre la tienne fait partir la machine. Il descend tout doucement vers le premier bouton fermé et l’ouvre en te regardant droit dans les yeux. Il cherche à savoir si tu le laisses faire. Ses doigts descendent plus bas, en ouvrent un deuxième puis, délicatement, il tire ta blouse sur le côté pour découvrir un sein. Ses lèvres s’entre-ouvrent à la vue de ton soutien-gorge. Il effleure ton téton à travers la dentelle du bout des doigts. Ton corps réagit et tu en trembles, tant de délictatesse te rende impatiente. Il se penche sur le côté pour toucher ton genou, puis remonter doucement la main sous ta blouse à mesure qu’il se redresse. Toute ta peau est en éveil. Il trouve ta culotte et passe sa main par devant, s’introduit doucement, guettant ta réaction. Toi, tu n'oses plus bouger. Ses doigts descendent tout droit au fond de tes dessous. Ton minuscule gémissement résonne dans cette pièce où l’on pourrait entendre une aiguille tomber. Il sourit. — Suppliez-moi d’arrêter, murmure-t-il. — Arrêtez... Tu passes ta main sur la sienne et l’encourage à aller plus loin. Il introduit son majeur et agite la main pour chercher ton plaisir plus loin. Ses yeux ardents pourraient à eux seuls signer ta fin. Si tu te laissais aller, tu pourrais avoir un orgasme maintenant tellement la situation t’excite. La chaleur t’enveloppe. Tu déboutonnes le reste de ta blouse et la laisse tomber à tes pieds. Tu dégrafes ton soutien-gorge et dévoiles tes seins. Il défait sa cravate d'une main puis enlève sa chemise et sous-chemise alors que tu te jettes sur sa ceinture mais ne parviens pas à la détacher. Il t’aide et fait descendre son pantalon à ses pieds. Voir la bosse dans son boxer te ravit. Il te prend la main et te tire dans la salle de bain, fait couler la douche et te fais signe d'y entrer. Dans un tiroir, il récupère un préservatif qu’il ouvre et déroule sur sa queue comme il l'a déjà fait des centaines de fois. Ça fait des mois que tu t’en n’as pas toucher une, et tu n’en as connues que trois dans ta vie. Il entre dans la douche à son tour et tu ne résistes pas à y passer la main. Il te regarde faire, un sourire en coin. Tu t'agenouilles face à lui, tu jètes un regard pour vérifier qu'il en a envie et tu le mets dans ta bouche. Tu fais aller et venir tes lèvres serrées autour de son gland. Tu lui arraches un râle et ça t'enchante. T'as de l'eau plein les yeux mais peu importe, tu t'actives à la tâche, ta langue glissant le long de sa queue gorgée de vices. Tu n'es pas la première, ni la dernière, alors tu t'appliques pour qu'il se souvienne de toi. Et puis d’un seul coup il t’attrape sous les bras et te soulève comme si tu ne pesais rien. Il s’assoit sur le banc au bout de la douche et te pose face à lui. Tu passes les jambes de chaque côté de son corps. Il te soulève et tu t’empales sur sa queue. Le sentir te remplir t’arrache un cri. L'eau chaude coule le long de ton dos, entre tes fesses. T’arrives pas à croire que t’es en train de faire ça, toi la fille un brin fleur bleue. T'es presque fière de la buée qui se forme sur la vitre. Il remue sous ton corps. T’as beau être dessus il fait tout le travail. Tu ne vas pas t’en plaindre, ses hanches ondulent juste comme il faut. L’expression sur son visage t’excite. Il prend visiblement son pied et garde les yeux ouverts pour vérifier que toi aussi. Il attrape ton visage entre ses mains et vole ta bouche. Sa langue s’introduit langoureusement entre tes lèvres. Ce baiser avide augmente ton plaisir. Le contact de ses lèvres et de sa langue rendent subitement la partie de jambe en l’air bien plus réelle qu’elle ne l’était jusqu’à présent. Il entre et sort de ton corps sans se presser, s'assurant que vous ressentiez chaque passage intensément… Il passe la main sur ton ventre, comme pour sentir les mouvements qu'il fait dans ton corps. — Regardez-moi. Tu obéis. Chacun de ses coups de rein vient chercher ton orgasme. T’as toujours fermé les yeux dans ces moment-là mais devoir regarder son visage en pleine action alors que ton désir monte décuple tes sensations. Son pouce vient caresser ton clitoris. Ta tête part en arrière, tu sens tes muscles aggriper sa queue un peu plus fort, cherchant le plaisir au creux de ton ventre. — Là, comme ça... dit-il. Ah…Ça vient, ça vient, ça vient, ça vient, ça vient... De délicieux spasmes parcourent tout ton corps. T'arrives pas à retenir tes cris "Monsieur Payne! Oh non non non!". Une sensation de bien-être envahit ton crâne et t'oublies. Ton corps ralenti petit à petit et se détend complètement. Tu peux lire sur son visage fermé qu'il est tout au bord. Il t'a regardé jouir et ça l'a rendu fou. Il se penche entre tes seins et te mordille, râlant son plaisir en cadence avec ses va-et-vient. Puis il se repose contre le mur pour te pénétrer plus profondément. Son abdomen se contracte en même temps qu'il décharge sa fièvre en toi. Il reprend son souffle doucement. Ses yeux mi-clos parcourent ton corps et remontent jusqu'aux tiens. Tu oses alors glisser : — Vous comptez toujours m'inviter au restaurant? — Vous êtes passez au dessert directement... — C'est bien ce que je pensais. — Mais j'ai un petit creux, si ça vous intéresse de faire les choses à l'envers... Gentleman, il t'invite puis te promet de bien s'occuper de toi la prochaine fois qu'il est de passage à l'hôtel. Mais t'as pas envie d'attendre la prochaine fois et vous remettez ça dans sa voiture, devant chez toi. © Tous droits réservés - Charlie M.P. - 15/06/2021 |