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Western Fantasies

13/3/2022

 
Plus au Nord nous pouvons nager dans la rivière, mais comme le flot se sépare en deux, ici il n’en reste qu’un ruisseau. La température est parfaite pour une petite toilette. Je défais mon corset et le pose sur un rocher, puis fais de même avec ma robe en jetant un œil sur le campement.
McArty dort toujours, son chapeau sur le nez. C'est lui que mon père a payé grassement pour m'aider à rejoindre l'Ouest sans encombre. Il connait le terrain comme sa poche car il a fait ce voyage des dizaines de fois pour des femmes qui n'osent plus utiliser de caravane depuis les attaques des mois derniers.
Mon père s’est toujours inquiété des hommes qui m’approchaient. Sa fille chérie n'ira jamais lui avouer que de nombreux hommes ont déjà profité - avec mon pressant accord - de son joli minois. User de mes charmes pour obtenir ce que je veux est un jeu, une façon de savoir si je pourrais me débrouiller sans la fortune de mon père. Et il est rassurant de constater que tous ceux qui ont partagé ma couche seraient prêts à m'offrir monts et merveilles. Mais je ne suis pas prête, à l’âge où d’autres sont déjà mariées et mères, à renoncer à ma liberté.  J'ai bien trop de choses à faire et à voir. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me rends à l'Ouest. Les bruits courent que le monde y mène une vie douce.
 
Nous sommes partis de Fort Hood il y a une semaine et n'avons toujours pas passé la frontière de la République du Texas. Je suis responsable de la lenteur à laquelle nous voyageons. Nous faisons des haltes dès que le cœur m'en dit, c’est-à-dire dès que je veux me rafraîchir. McArty sait que mon père a le bras long, qu’il passera le mot à ses amis pour ses bons services, alors sa patience à mon égard n'a pas de limite.
J’ai glissé son nom à mon père sur recommandations de mon amie Lady Anna qui ne cessait d’en faire les louanges dans ses lettres. Elle ne m’a pas menti. McArty est un bel homme, un peu rustre. Il ne s'embarrasse pas des bonnes manières et il me parle comme si je ne l’intéressais pas, ce qui pique ma curiosité depuis notre départ.
 
Comme je vois qu’il dort toujours au loin, je retire ma lingerie et m'allonge toute nue dans l'eau. Sensation divine. Je défais mes longs cheveux bruns qui tombent en cascade dans mon dos. Le soleil vient caresser mon visage, mes seins, mon ventre, mes cuisses. Je pourrais rester ainsi des heures. Un aigle majestueux vole au-dessus de ma tête. Je ferme les yeux et il pousse un cri. Et puis une ombre vient bloquer les rayons du soleil. McArty est debout au-dessus de moi. Je m'empresse de cacher ma modestie avec mes mains.
 
— Vous permettez ! dis-je.
 
Pas gêné pour un sou, il s'accroupit à côté de moi.
 
— Vous êtes plutôt bien faite sous tous les froufrous, dit-il en pointant ma robe du menton. Vous voulez un café ?  J'allais m'en faire un.
— Euh. Non, merci.
— L'eau est toujours bonne par ici, peu importe la saison.
 
Sa nonchalance me prend de court. Pour une fois qu'il souhaite me causer un brin, ne voit-il pas que je ne suis pas en mesure de lui faire la conversation ?
 
Il retire ses bottes.
 
— Que faites-vous exactement ?
— Je me joins à vous.
— Pardon ?
 
Il retire ses pantalons si vite que j'aperçois sa verge avant d'avoir le temps de tourner la tête dans l'autre direction.
 
— N'allez pas me faire croire que ce n'est pas encore une ruse de votre part, dit-il.
— Une ruse ? Vous faites erreur, monsieur McArty, rhabillez-vous !
 
L’idée qu’il me rejoigne pendant la toilette a traversé mon esprit plusieurs fois, mais le vivre de cette façon est bien différent. Il se rhabille en prenant son temps. Puis il se penche pour prendre de l’eau avec un gobelet.
 
  — C'est vous qui voyez, dit-il. Ne restez pas là des heures, il faut reprendre la route.
 
Je me rhabille et le rejoins, encore toute étourdie par ce qu'il m'a laissé voir.
 
 Il est en train d'attacher la sangle de mon cheval à la selle du sien quand j'arrive.
 
— Montez, dit-il.
— Sur votre cheval ?
— Oui.
— Pourquoi ?
— On va passer un endroit un peu risqué.
— Je sais faire du cheval vous savez, je peux aller très vite avec le mien, si besoin.
— Non. Montez.
 
Je baragouine du vent puis il m'aide sans prendre de gant, en poussant mes fesses vers le haut. Je m'assois en amazone, telle une lady.
Il monte à son tour derrière moi après avoir attaché mon cheval au sien, et m'encercle de ses bras pour tenir la sangle. Il met un petit coup de talons dans l'échine de l'animal et nous voilà repartis.
 
— Vous faites ça souvent ? dis-je.
— Quoi donc ?
— Rejoindre les demoiselles pendant leur toilette.
— Ça dépend de la demoiselle.
— Alors que me vaut l’honneur ?
— Vous m’aguichez depuis Fort Hood.
— Je vous aguiche, moi ?
 
Il n'ajoute rien à ma mauvaise foi, elle semble l'amuser. Son attitude me plait, mais j’aimerais percer le mystère, voir ce qu’il y a en-dessous.
Je relève la jambe et la passe de l'autre côté du cheval pour lui laisser le loisir d'humer mes cheveux en secret, si l’envie le prenait. À chaque trot, les mouvements du cheval font frotter nos corps l'un contre l'autre.
 
— Et là ? dit-il.
 
Je tourne la tête pour lui lancer un regard espiègle.
 
— Quoi ? Le bas de mon dos me faisait mal. Ça vous dérange que je m'assoie comme ça?
 
 Il ne daigne pas répondre. J'accentue discrètement le mouvement de mon bassin.
 
— Et là? dit-il.
— Quoi encore?
— Vous vous frottez contre moi ou je rêve ?
— C’est votre cheval qui me fait bouger de la sorte.
— Vous savez, il vous suffirait de demander gentiment.
— Vraiment ? Vous seriez-vous prêt à me rendre ce service ?
— Si c'est celui auquel je pense, c'est avec plaisir que la maison vous l'offre.

Il cède si facilement que je ne doute pas une seule seconde qu'il y songeait depuis un moment. Il embrasse mon cou puis tire sur mes jupes pour les remonter. Les poils de sa barbe frottent dans ma nuque, ses lèvres me font mourir d'envies. Il trouve mes culottes et passe sa main dessous.
Une semaine entière à me toucher discrètement en pensant à lui avant de m’endormir le soir, et il suffisait de demander... Il écarte mes lèvres pour y passer le majeur tout entier. Il ne peut pas ignorer que j'ai très envie de lui à présent, d'ailleurs il approuve d'un grand soupir.
Il me penche en avant et j’attrape l’encolure du cheval pour garder l’équilibre. Il remonte mes jupe, déchire mes culottes d'un geste vif puis vient pointer son sexe contre moi. J'étais loin de me douter qu'il ne prendrait même pas le temps de nous faire descendre de cheval. Sentir sa chair contre la mienne, prête à me transpercer, me remplit de vices. J'ai tellement envie qu'il bute si fort au fond de moi que je reste silencieuse pour qu'il ne change pas d'avis. Il entre dans mon corps, petit à petit. Il n'a pas besoin d'aller et venir, le trot du cheval fait bien l'affaire. Il entre finalement de tout son long et m'arrache un cri.
 
— Osez me mentir encore, jeune fille, et je vous fesse ! dit-il en pleine excitation.
 
Il claque ses éperons contre le cheval et l'on repart au trot. Son sexe entre et sort et je l'entends haleter derrière moi.
Je m'agrippe comme je peux, relève les fesses pour qu'il me prenne encore plus profondément. Il donne un coup de sangle et nous voilà presque au galop. Un tiraillement délicieux se pointe déjà au creux de mon ventre.
 
— Arrêtez le cheval ! dis-je. Je me sens partir.
 
Il tire sur les rennes et le cheval s'arrête presque net. Il passe ses bottes dans les éperons pour se tenir debout et me donner les coups de reins lui-même. Il m'attrape par la taille et me fait aller et venir contre lui violemment.
 
— Ça vous va comme ça, ma Lady ?
— Mettez-y un doigt ! Par pitié !
— Vicieuse.
— Taisez-vous ! mettez-y un doigt, vite ! Ça vient !
 
Il s’exécute alors que j'ondule comme je peux sur sa queue. Il fait parfaitement l'affaire. Et soudain le plaisir revient, du creux de mes entrailles jusqu'à la pointe de mes pieds. Un déluge de frissons part de mon entre-cuisse et remonte ma colonne vertébrale. Comme je perds le contrôle il m'agrippe et poursuit les va-et-vient lui-même. Les spasmes me prennent et serrent sa queue de façon incontrôlable.
 
— Vous êtes une petite dépravée, lâche-t-il avant de gémir son orgasme.
 
Son arme rentre une dernière fois et décharge toutes ses balles. Je ne bouge pas, j’accepte volontiers son plomb, les fesses à l'air. Il souffle son plaisir au creux de mon épaule.
 
— Ce sera tout, ma Lady ?
— Restez en moi encore un peu, j’aime vous sentir là.
— Non. Vous ne méritez pas mes égards.
 
J’apparais choquée, mais sa façon de me parler m’excite.
 
— Vous avez bien entendu, dit-il.
 
Nous faisons halte pour la nuit. Je le regarde rouler sa cigarette, calme, presque méditatif.
 
— Vous comptez vous occuper de moi ce soir ?
— Taisez-vous deux minutes.
— Comment allez-vous vous y prendre ?
 
Il lèche le papier et finit de rouler en silence.
 
— Vraiment ? Vous n'allez pas me le dire ? Me mettre un peu l'eau à la bouche ?
 
Il craque une allumette sur son pantalon et allume sa cigarette.
Je descends mes manches pour découvrir mes épaules mais ça n’a pas l'air de lui faire de l'effet. J’ai chaud. La petite séance de tout à l’heure tourne dans ma tête et là, alors que le creux de ses pantalons est sous mes yeux, le désir de me faire tenir par ce rustre revient.
 
— J’ai envie de vous, McArty.
 
Ses yeux remontent doucement vers les miens.
 
— Je pensais vous avoir calmée.
 
Dans le même mouvement, je le pousse pour qu'il se retrouve sur le dos et je l'enjambe.
Il me prend les bras, me stoppe dans mon élan, soulève ma jupe et récupère son pistolet dans son colt pour le poser plus loin.
 
— Vous pourriez prévenir, dit-il la clope encore au bec.
 
Il prend une bouffée de sa cigarette et la récupère entre ses doigts, comme s'il allait juste assister à un spectacle, comme s'il n'avait aucune intention de se servir de moi. Il me regarde sans bouger, prêt à être impressionné. Je défais mes cheveux, desserre mon corset pour le jeter au loin. Mes petits seins guillerets pointent face à lui mais il reste stoïque. Je me penche au-dessus de lui et feins de l'embrasser. Il a un petit regard espiègle. Et puis, d'un geste aussi rapide que ferme, il m'attrape et me retourne. Son poids me plaque au sol, m'empêche de bouger.
 
— Vous avez le diable au corps. Je vais vous attacher pour la nuit.
— Certainement pas !
 
Je me débats et il me laisse me relever, toute décoiffée que je suis.
 
— Vous voulez m’attacher ? Très bien. Mais il faudra d’abord m’attraper ! dis-je avant de me mettre à courir dans la nuit noire.
 
Je ris aux éclats en courant. Il me laisse de l'avance. Je sais très bien qu'il viendra me chercher. D'ailleurs il me rattrape en un rien de temps et m'agrippe par derrière. Je fais semblant de me débattre alors qu'il me ficelle les mains dans le dos. Il ne sert pas fort, je pourrais m'en défaire, si je le voulais. Il me ramène au campement en silence.
Arrivés au feu, il m'aide à m'assoir contre un arbre et enfonce doucement un mouchoir dans ma bouche. Mon air interrogateur le pousse à expliquer.
 
— Pour que je puisse manger en silence.
 
Le goujat. Il va vraiment me laisser là alors qu'il mange ?
Oui, et il prend son temps le salaud. Il me chauffe sans le savoir en passant devant moi, lui et son petit cul.
Il mâche doucement sa viande séchée au loin alors que je boue en imaginant la suite. Va-t-il user de la force ? En profiter alors que mes mains sont dans mon dos ? Oh comme j'aimerais...
Il se lève enfin et vient dans ma direction.
 
— Je vous préviens, je n'irais pas vous chercher si vous fuyez encore.
 
Je fais oui de la tête. Il s'agenouille à côté de moi et retire le mouchoir de ma bouche.
 
— Prenez-moi, dis-je. Là, comme ça, j'ai envie.
— Je vous prendrai quand j'en aurais envie, ma Lady.
 
Il détache mes mains dans mon dos.
 
— Il faut dormir maintenant. Nous partons à l'aurore.
 
Il me tend la main pour m'aider à me relever mais je ne m'en sers pas. Je vais directement vers ma couche sans même le regarder. Il me chauffe et me laisse en plan ? Mais quel salaud !
 
La nuit est fraîche. Je tremble sous ma couverture et que je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je l'entends bouger derrière moi, souffler dans ses mains. Et puis au bout d'un moment, alors qu'il pense sans doute que je me suis endormie, il vient se plaquer dans mon dos. Je reste immobile. Je fais semblant de dormir. Ce n'est pas désagréable quand il s'agit de se réchauffer. D'ailleurs nous y trouvons chacun notre compte. La chaleur maintenant trouvée je ne tremble plus. Mais je mets beaucoup de temps à m’endormir, le suppliant mentalement de profiter de la situation. Mais il n'en fait rien.
 
Le lendemain, c'est moi qui le trouve nu à la rivière. Je l'observe depuis un buisson faire sa toilette. Je note qu'il passe beaucoup de temps à se laver entre les jambes. Si j'étais naïve je dirais qu'il se décrasse juste comme il faut, mais lorsqu'il bascule la tête en arrière ça ne laisse aucun doute. Pourquoi ne vient-il pas me demander ? Moi qui serais prête à me laisser faire tous les jours, toutes les heures si l'envie lui venait.
Je reviens vers le campement et il arrive quelques minutes après seulement, la cafetière à la main.
 
— L'eau était bonne ? dis-je.
 
Il me fait signe de la main de garder le silence.
 
— Café ? dit-il en pointant sa tasse du doigt.
 
Je décline poliment et il jette le reste du café sur les braises. Puis il enfile ses bottes, récupère sa couverture, la roule et l'accroche à côté de la mienne sur mon cheval.  D'un geste de la main, il m'invite à monter sur sa monture de nouveau. Souhaitant renouveler l’expérience de la veille, j'y monte à sa façon, une jambe de chaque côté. C'est lui qui me suppliera bientôt, et il me donnera ce dont j'ai envie sans que j’aie à lui demander. Il monte derrière moi et nous nous mettons en route. Je n'attends pas une minute. Le souvenir de notre culbute me chatouille le ventre. Je cambre bien le dos pour que mes fesses soient tout contre son entrejambe et que mon décolleté dans son champ de vision.
 
— Vous avez mis du parfum ? dit-il.
— Vous aimez ?
 
Il grogne.
 
— Pour qui en avez-vous mis exactement ?
— Devinez.
— Je préfère l'odeur naturelle des femmes.
 
Le goujat râlerait que je sens trop bon ?
 
— Je vous ai vu ce matin, à la rivière, dis-je. Il semblerait que vous ayez beaucoup de mal à garder vos mains loin de vous.
— Quand j'ai envie de quelque chose, je ne me prive pas.
— Donc vous n'avez pas tout le temps envie de moi ?
 
Et comme il ne souhaite pas répondre, je change de sujet en lui racontant le rêve que j’ai fait pendant la nuit.
 
— Nous passions dans le canyon d'une montagne pleine de guérilleros, et vous m'aviez poussée derrière un rocher le temps que leur groupe passe. Et ils n'étaient pas encore tous passés que vous m'aviez prise sauvagement contre le rocher, une main pressée contre ma bouche pour ne pas que je fasse de bruit. Et je me suis réveillée.
 
Il m'écoute parler et je me demande ce qu'il pense. Et puis je sens son sexe se durcir dans mon dos.
 
— Ce que vous racontez n'est pas un rêve mais un fantasme de bonne femme, dit-il.
— Quelle différence !
 
Il repositionne son chapeau sur sa tête, l'air d'en avoir assez de cette conversation mais la poutre dans mon dos ne ment pas. Pourquoi ne me prend-il pas sauvagement comme hier, bon sang ?
 
   — La prochaine fois venez me rejoindre, si le cœur vous en dit, dit-il.
 
Les minutes passent en silence. Il ne désenfle pas et je sens qu'elle m'obsède plus que de raison. Cet homme ne fonctionne pas comme les autres. Il ne me prend pas tant que je ne lui demande pas. C’est une règle à laquelle je peux m’adapter.
 
— J'arrête la mauvaise foi à une condition, dis-je.
— J'ai appris à vraiment apprécier votre mauvaise foi, vous savez.
— J’arrête de me plaindre de la chaleur si vous me prenez comme bon vous semble jusqu’à notre arrivée.
 
Il éclate de rire.
 
— Vous n'êtes pas sérieuse.
 
Je me frotte outrageusement contre lui.
 
—  Très sérieuse. Je ferai tout ce que vous me direz. Absolument tout.
 
Je lui attrape les mains et les pose sur ma poitrine pour le convaincre.
 
— Ma Lady, c'est à vous que cette offre ferait très plaisir. Vous m'achèveriez.
 
Je passe ma main dans mon dos et le caresse par-dessus le pantalon mais il ne flanche pas. Plus je l'aguiche moins il semble intéressé. Décidément différent.
 

Nous montons sur une paroi rocheuse. Il y connait une entrée dans la roche où passer la nuit confortablement.
Nous nous retrouvons dans une énorme grotte à quelques mètres du sol, depuis laquelle il peut garder un œil sur les chevaux.

— Je ne ferai pas de feu ce soir, il faudra utiliser votre couverture.
 
Un coucher de soleil et quelques bouchées de viande séchée plus tard, il est temps de dormir. Alors que nous sommes tous deux sur le dos en train de penser, je brise le silence.
 
— C’est quand même étrange, dis-je, cette vie que vous menez.
— Elle me convient.
— Mais l’envie de vous arrêter quelque part ne vous manque pas ?
— Non. Chut.
— Il n’y a pas même une femme qui vous ait donné envie de vous arrêter ?
 
Il se relève et se met sur le coude.
 
— Si je m’écoutais je vous ferais couiner toute la journée au lieu d’avoir à répondre à vos questions stupides.
 
Qu’il m’avoue sa passion, même si elle est juste charnelle, me ravit.
 
— Et qu’attendez-vous pour le faire ?
— Suppliez-moi.
— Faites-moi couiner McArty.
— Et avec la politesse, ça donne quoi ?
 
Je me mets sur le coude et déboutonne ses pantalons. Il me laisse faire sans moufter. Je vais chercher son sexe de la main et le fait sortir. Il n’est pas complètement tendu mais je m’apprête à changer tout ça. Je l’embrasse doucement puis observe sa réaction. Il me regarde comme s’il avait l’habitude qu’on s’occupe de lui comme ça. Alors soit. J’ouvre les lèvres et la mets toute entière dans ma bouche. Il ne dit rien mais le soubresaut de son engin sur ma langue me ravit. Je vais et je viens sur son sexe, langoureusement, amoureusement, jusqu'à ce qu'il devienne si dure que je ne puisse plus en manger que le bout. Puis je sens sa main pousser ma tête contre lui et son bassin remuer en moi.
 
— C’est ça que vous voulez, dit-il.
 
J’ai la bouche bien pleine à présent pour pouvoir lui répondre, mais oui, c’est bien ça que je veux. Qu’il se fasse plaisir dans mon corps, qu’il prenne les commandes, que je lui fasse perdre la raison. Mon corps tremble et suinte déjà à l’idée qu’il me prenne sauvagement.
Il me fait remonter vers lui et introduit sa langue avide dans ma bouche. Sa main se fraye un chemin sous mes jupes. Il fait rouler ses doigts dans ma fente humide. J’ai tellement envie de le sentir au fond de moi… 
Je me relève et me positionne comme un animal devant lui, les jupes relevées, le fessier à son entière disposition.
  
— C’est dommage de n’y voir qu’à moitié ce soir…, plaisante-t-il.
 
Il place sa main sur le bas de mon dos et vient me titiller l'orifice avec le bout de son pouce. N’y tenant sans doute plus, il enfonce son sexe dans le mien tout en continuant de jouer de son doigt pour me détendre.
Il me pilonne ardemment, allant et venant dans mon corps qui le serre comme s’il n’allait jamais revenir. Il grogne son plaisir.
Puis il change d’orifice, pousse en moi doucement jusqu’à la garde, avant de ressortir lentement et de rentrer à nouveau. Délicieuse sensation d’invasion. Il reprend son souffle et moi le mien.

— Vous êtes une petite putain ! lâche-t-il.
— Une petite putain qui ira se confesser dès son arrivée.
— Direz-vous au prêtre que vous y avez pris du plaisir ?
— Je lui donnerai tous les détails, je lui dirai même ce que cela fait de sentir un homme dans un endroit qui n’est pas fait pour ça.
— Vous risqueriez de l’exciter.
— Hmm…
 
Il me donne de sérieux coups de rein en beuglant son plaisir.
 
— Vous êtes si étroite…
 
Il s’immobilise pour ne pas venir trop vite.
 
— Souillez-moi ! dis-je.
 
Je remue sous lui puisqu’il ne bouge pas, mendiant son plaisir au fond de mon corps.
 
— Vous m’excitez trop, dit-il. Ne vous étonnez pas si je ne…
 
J’accélère mes mouvements sur sa queue. Mon corps l’aspire de plus belle, pompe son énergie jusqu’à la moelle. Il me rejoint finalement dans ce mouvement animal, vidant ses bourses en moi comme si sa vie en dépendait dans un râle grave. L’avoir fait jouir si vite me remplit d’un immense plaisir.
Il est encore trop dans les vapes pour se soucier de moi.
Je m’agite sous lui.
 
— Arrêtez de gesticuler comme ça, dit-il.
 
Mon ventre se creuse et je sais bien ce que cela annonce. Mes pieds se cambrent, mes tempes cognent. Sentir sa queue envahissante me fait venir vite, mes muscles se contractent tout seuls sur lui. Il me tient les hanches puis me donne quelques coups de rein qui m’achèvent. Mes gémissements font écho contre les parois de la cave et je m’épuise à terre.
Je ne peux cacher ma satisfaction derrière un large sourire.
 
— Mon offre tient toujours, dis-je.
— Laquelle ?
— Que vous faisiez de moi ce que vous voulez, jusqu’à notre arrivée.
 
Il secoue la tête l’air de dire que je suis folle à lier puis place son chapeau sur son front pour m’indiquer qu’il est temps de dormir.
 
C’est pourtant bien ce qu’il fera jusqu’à notre arrivée sur la côte Ouest. Je termine mon voyage complètement épuisée par ses demandes constantes, le corps délicieusement remplit de son vice.
 
— Je devrais vous faire payer le double, avec tout ce que je vous ai donné, ose-t-il dire.
— Dites ça à mon père !
 
Il rit, conscient de l’impossibilité de la chose.
 
— Combien prendriez-vous pour repasser me voir dès que vous le pouvez ? dis-je.
 
Il balaye la rue des yeux.
 
— Vous comptez vivre de quoi exactement, seule ici ?
— Des hommes, vous savez comme je les aime…
 
Il remonte sur son cheval et me dit, avant de repartir :
 
— Alors c’est moi qui payerai double lorsque je repasserai, ma Lady.
 
Il me salue en tirant sur le bord de son chapeau et repart d’où nous sommes venus, sans même se retourner.
 
© Tous droits réservés - Charlie M.P. – 13/03/2022

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