 Cette question me trotte dans la tête depuis quelques jours. Vous êtes quelques centaines à être passés ici, ou à avoir lu mes livres. Mais vous êtes si discrets, si mystérieux, vous lisez et repartez en douce.
Je vous aime pour ça. Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’aime les jardins secrets plus que tout. Mais je suis aussi éternellement curieuse (une complexité que j’admets volontiers) et je me demande si votre silence est de la pudeur ou de l’indifférence. Voilà, je vous avoue : je détesterais que mes mots vous excitent à moitié. C’est mon petit côté client satisfait ou remboursé. Mon but est de titiller vos sens. Elle est là, ma motivation. J’aime l’idée de vous allumer à distance, alors que vous prenez du temps pour vous, à lire les cochoncetés que j’écris. Envoyez-moi des mots, mes amours. Dîtes-moi tout ! Au plaisir, Charlie [email protected]  © Ron Hicks J'ai l'impression de ne rien finir. J'ai maintenant 3 projets bien entamés (deux nouvelles entre 80-100 pages et un recueil d'histoires courtes).
J'ai eu beaucoup plus de temps cette année mais je me bats avec mes humeurs changeantes. Parce que parlons-en, tiens ! Oui, il faut être d'humeur pour écrire un livre érotique. Il faut être dans un certain état d'esprit. Les humeurs changeantes et les textes longs sont un problème, car je me vois les retravailler encore et encore pour satisfaire mes envies du moment. À chaque fois que je me replonge dans le texte, je perds mon temps à revenir sur des choses qui me plaisent moins plutôt que d’avancer. Et comme j’aime me faire plaisir avant tout lorsque j’écris, ça devient problématique. Je n’ai pas la solution. J’écris juste plus lentement que je ne voudrais. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué car je ne l'ai pas mentionné mais j'ai créé une section "Pour le fun" sur ce site, car tout ce que j'arrive à finir ces jours-ci sont des textes succincts. Et puisqu'ils sont courts, ils vont droit au but. Alors si vous aimez que la sauce monte tranquillement, peut-être que ces textes ne seront pas pour vous, mais allez y jeter un œil à l'occasion, ça me fera plaisir. Comme j'ai horreur de me décevoir et que cette année fut un raté, ne manquez pas de me rappeler à l'ordre si je manque de publier en 2021. Je vous dois au moins un livre (et je me le dois aussi). Point barre. Et vous l’aurez ! :) Au plaisir, mes chers lecteurs coquins. Je suis la première à détester voir un organigramme en début de livre car c'est la promesse d'un merdier pas possible et que sans un shéma on n'y comprendrait rien. Et v'là t'y pas que je m'y colle! Je n'aime pas mentir mais je ne m'y attendais pas moi-même: je vous avais dit 20 pages, mais j'en suis déjà à 34...Et vu comme c'est parti je n'en suis qu'au milieu... Il n'y a pas trop de personnages jusqu'à présent mais comme j'ai une mémoire de poisson rouge il a fallu que je les note séparément parce que je commençais déjà à m'embrouiller (ce n'est que moi, hein, je suis un peu nulle avec les prénoms des gens.) De fil en aiguille j'en ai fait un organigramme, qui, je l'espère, ne grandira pas trop. Je vous en fais part. Petit amuse-bouche! :) Et je rajoute une photo, tant qu'à faire, qui m'inspire beaucoup.   Je passe donner quelques nouvelles. Le mojo is back! :) Après 3 mois d'un manque d'inspiration (pas total mais presque) j'ai fait le choix de ne pas travailler sur mes projets en cours... pour voir...et d'ouvrir une page blanche et là... Blam... J'ai couché 2000 mots sans m'arrêter. Je crois bien que j'avais juste besoin de prendre de la distance avec les deux autres projets, pour lesquels j'ai du mal à trouver des fins satisfaisantes. Pas de barrière, pas de plan, rien, on verra où cette histoire me mène, mais je pense sans trop me tromper qu'elle ne fera qu'une vingtaine de pages. Il est certain que de ne pas finir ce que l'on a commencé (je ne dis pas jamais!) donne un petit goût d'inachevé, mais pour ma propre santé d'auteure il me semblait essentiel de passer à autre chose momentanément. Ce qui est fou c'est que je n'en suis qu'au début et j'ai déjà envie que vous la lisiez, en cachette, un poil excité.e.s Un petit indice visuel qui m'a inspiré cette nouvelle histoire qui, au bout de 3 pages seulement est déjà chaude bouillante:    Comme j’aime créer des fantasmes chez mes lecteurs (la raison pour laquelle j’écris, au fond), je suis souvent à l’affût moi-même d’idées. J’ai fait une liste de fantasmes féminins - mon lectorat étant majoritairement féminin - dans laquelle je pioche de temps en temps.
Et puis comme j’aime le partage, la voici, en espérant inspirer les quelques auteur.e.s qui passent par là. Je rajouterai à cette liste lorsque des idées me viennent ou lorsque j’en vois passer. Je tiens quand même à préciser que même si j’en parle beaucoup, je ne suis pas experte en pratiques sexuelles et je n’ai qu’un point de vue de femme hétéro. N’hésitez pas à me faire savoir si vous voulez rajouter à cette liste ! Je suis toujours preneuse de fantasmes 😊 [email protected] *AVERTSSEMENT SUPER IMPORTANT : Fantasmer des choses ne veut pas dire que l’on voudrait que ces choses se réalisent dans la vraie vie. Assurez-vous toujours que le/la partenaire soit consentant.e avant de vous lancer dans la réalisation d’un fantasme. C’est fou de devoir le préciser mais certains des fantasmes listés pourraient donner de mauvaises idées à certains. Le fantasme est une personne :
Le fantasme est un lieu (si ce n’est pas chez soi) :
Le fantasme est une situation :
Pratiques sexuelles qui demeurent inexplorées pour certaines femmes :
Rajouter des choses :
Des détails dans l’action :
(photo credit: JULIE SOEFER, Elevator Love) J'ai du mal à accoucher de ce 3e roman. Je suis tiraillée entre l'envie qu'il soit extrêmement sexuel et la réalisation que les lectrices aiment les histoires d'amour, celles se finissent bien qui plus est.
Alors voilà, mon 3e roman n'est pas une histoire d'amour. Je ne veux pas qu'il le soit mais je n'ai pas envie non plus qu'il soit ignoré par le lectorat. Vous allez me dire qu'il ne faut pas écrire en pensant ce qui va plaire ou ne pas plaire, mais il est difficile de faire abstraction lorsque l'on veut être lue. Bref, c'est un vrai dilemme... Donc je me suis mise à écrire des histoires courtes pour me changer un peu les idées. Ce qui n'est pas un mal au fond car je retrouve le vrai plaisir d'écrire. Au final vous devriez être gâtés en 2020. 1 roman et 1 recueil d'histoires courtes sont au programme! Il se trouve que j’ai un petit peu loupé la sortie de mon 3e roman. Je m’étais donné l’été 2019 comme deadline et en mars, le premier jet était écrit à 80% mais voilà que l’histoire ne me plaisait plus, je trainais pour écrire une simple ligne, le mojo avait disparu. Et si l’auteure n’aime pas son propre livre, qui va l’aimer ?
Au final, je suis repartie de 0. Je veux faire aussi bien que les précédents si ce n’est mieux. Pendant 6 mois, j’en ai profité pour voyager, côtoyer du beau monde, apprendre un nouvel instrument de musique… Bref, faire une vraie pause pour me vider la tête et laisser le roman respirer. Je suis de nouveau à la tâche, fraîche de nouvelles idées, et cette fois je ne manquerai pas le coche. Vous aurez un nouveau roman entre les mains fin juin 2020. Un petit teaser pour vous faire patienter : « J’ai envie de le refaire. » dit-il alors que ça fait seulement cinq minutes que nous regardons le ciel en silence, couchés sur le dos. Je ne réponds rien. — T’en as pas envie ? continue-t-il en se mettant sur un coude et en passant sa main sur ma cuisse. — Peut-être… — Donne-moi ta condition. J’hésite un instant, mais comme il me connait maintenant intimement… Un peu plus, un peu moins… — Si je te disais que j’aimerais le faire en pensant à un autre, tu répondrais quoi ? Ses sourcils se redressent. — Que je pourrais mal le prendre et que t’es complètement barrée. Il n’a pas l’air de le prendre si mal. — C’est qui ? Je le connais ? J’hausse les épaules et lui lance un regard lourd de sens. Ses yeux s’écarquillent. Il a compris. Ça fait des semaines que je vis recluse avec un dieu humain alors ce n’est pas si difficile à comprendre. — Attends... Tu veux bien qu’on le refasse, à condition que je joue le rôle de David Wyatt ? — Tu n’es pas obligé de jouer. Je te dis juste que je penserais à lui. Il me regarde comme si j’étais la plus grande tordue de l’univers. — Tu te touches en pensant à lui ? Je lui fais savoir qu’il va trop loin en lui lançant un regard noir. — Ok, ok, tu l’imagines faire quoi exactement ? Un coup d’œil furtif sur son short me confirme qu’il est tout de même tenté par l’idée. — Je l’imagine entrant dans mon studio, à mon insu. Alors que je dors sur le ventre à moitié nue, le drap me couvrant à peine. — C’est précis comme truc. — Tu veux vraiment savoir ou pas ? — Oui, oui. Attends ce n’est pas tous les jours que je peux jouer à David Wyatt ! — Laisse tomber. — Nan ! Ok, j’arrête, promis. Il est pendu à mes lèvres. Je le scanne un instant pour m’assurer qu’il s’est calmé, et comme il reste immobile, je décide de lui montrer comment je dormirais, avec une jambe un peu relevée. — Il s’approcherait doucement et commencerait à me caresser. Ses mains s’attarderaient sur mes fesses, ce qui me réveillerait mais je continuerais de faire semblant de dormir. Et puis il ferait descendre ma culotte le long de mes jambes. Il passerait son pouce dans ma fente puis remonterait jusqu’à mes fesses. Je sens que je vais achever Matt. Il m’écoute sans bouger, la bouche grande ouverte. — Et puis il ramperait en douce sur mon dos et se placerait entre mes jambes. — Et ? — Je n’ai pas écrit la suite. — Tu les écris en plus ? Tu me fais marcher. Je fais non de la tête. Il fouille dans son short sans attendre de réponse et en retire un préservatif qu’il enfile aussitôt. Ma perversité ne lui fait pas peur. Il passe sa main sous ma jupe où il trouve ma peau nue. — T’es sûr que ça ne te dérange pas que je pense à lui ? — T’inquiète, ferme les yeux. |
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